mercredi 11 novembre 2009

Qui de cet arbre ou de toi me disperse

Amour rétrograde

Tasse gelée de mes breuvages

Ta main est un frimas

Séduire le temps est encore te plaire

En arrière aux yeux révulsés

Mon amour, je ne retiens jamais tes prénoms

Tsar tiré à quatre couteaux aux portes de Sarajevo

J’ai gardé tes enfants en moi, tes espoirs

Tant de lettres renvoyées à l’expéditeur

Faute de destinataires, me disait-on

J’ai tout cacheté à ton nom par peur de perdre la mémoire

Cire sur mes yeux et bouche forge de l' inaliénable.