Fondu au noir
Au refus de la pose
La femme argentique
Démembre le regard du voyageur
Enraye les rotatives du temps
L’horloger se perd dans les yeux d’hier
Le sort est jeté entre le navire et la terre
L’encre coule suit la faille
Derrière son visage qui transfigure l’eau
Elle sera toujours l’assise de l’éternité
Les paysages défilent dans le verre
Qu’elle porte à ses lèvres anciennes
Adieux ou réconciliations
D’un sourire elle met le monde en apnée
Car ses cheveux sont machines arrières
Qui marient les paysages fondus enchaînés.