Si le ciel étaye son drame
Sans parcimonie à mon front
D’une caresse détourne la main des archers fous
Que cessent de tomber les perles d’ennui
Que les épouses enfilent à leurs doigts
Leurs yeux plombés décochent
Ces jours sans gloire et sans paroles
Ces cages à mesure d’hommes domestiqués
Ne me laisse pas sous l’épée diluvienne
Quand l’esprit scindé des eaux, la Meuse
Vêtue de son aube sale a pris ma nuque
Et déjà me traîne jusqu’au baptistère des limons.