L’univers est une contraction
Un piège à sons, un abandon
Incapable de m’enfanter
Je me berce seule en attendant
Ma météore
Les étoiles sont un bel arrangement
Pour masquer l’irréparable
Ma mort risque de durer
Pense-t-elle – sans lui
Et sans armure l’amour
Sous les sphères à nu
Respire en circuit fermé
Lui marche une horloge à son cou
Le poids de son sang lui est douloureux
Comme la pierre et l’orgueil
Il faut évacuer jusqu’à la dernière seconde
Il sent bien l’absence d’aiguilles sur le cadran
La chute infinie des sens et des seuils
Jusqu’à l’ortie de vivre
Le réveil de la douleur
Le lancement de la pensée
La plastique dérobée des mots.