L’aube est une faille dans sa voix
Où s’engouffrent les oiseaux
Tandis qu’il enfante la poésie
Dans le pli sous-cutané de l’amour
Il me tend son premier cri de caverne
Le feu –langue qui lèche les parois
Qui purifie le passage en force des générations
Le A qui s’époumone comme un cœur ouvert au vent.