L’arche qui cache la forêt
Place de l’Etoile, le gosse banni
Du rang des justes et des sourds
La Seine rase son crâne
Les cheveux que j’ai aimés
Plus noirs que la nuit slave
Que la sève dérobée
Aux forêts incarcérales
Ils en ont fait un feu de paille
Ils lui ont ôté le ciel des yeux
Dos à la rose du midi
La voie lactée dégagée à sa nuque
Et l’effusion des nébuleuses nues
J’étais à ses côtés quand il riait dans la flamme
Fidèle à la combustion du phénix.