Il n’y a plus de refuge
De refuge qui tienne
Quand la vie vous regarde
Là droit dans les yeux
Les éveillés défroquent la réalité
Pleurent leur vocation
La déchirure au sang levé
Redresse le mât de l’esprit
S’enorgueillit du sel
Dans les rues abruties
Saturées de décor et de stupre
Ils transcendent tous les paliers
Défigurés de la conscience
Ils se prient à se transfigurer
A se figurer autres
Vents criards, portes interdites sur les marées
Rosaces insoumises, passe-roses
Le ciel aux nocturnes est pure Résistance
Et la Méditerranée médite
Médina dans leurs mains jointes
Piqûres de rappel de la Monade
Ils sont les phares, les lieux défenestrés
Les infirmes au firmament amputé