mardi 3 novembre 2009



Ma présence est toujours obscène à tes côtés

Je suis sur le versant, tu es sur la terre ferme

Te caresser sans t’inoculer la chute

Est un langage périlleux

Ma fille septembre

Qui assurera tes pas

Loin de mon feu de camp

Quand la forêt déploiera ses atouts

N’oublie pas qu’il y a une autre route

Un passage secret au flanc des deuils

Dit pour toi, pour te sauver.