mardi 3 novembre 2009

Reviens-moi au temps des écritures

Quand les soleils traversaient nos mains

Au froid décembre des Alpes italiques

Tes emblèmes sur les miens

Etaient lumière et fulgurance

Internement précoce et gestation luxueuse

Mais après la cellule fécondée des convergences

Le puits des abreuvements idylliques

Nos chemins d’encre sombrèrent

Dans un parallélisme navrant

Sombres désuétudes des éclipses

Tu décidas de ne plus abreuver ta parole

De la laisser crever et se décomposer sur mon chemin

Je survis cannibale dans l’imagerie de ta charogne.