Tes mains sont des travers de porc
Des viandes ballantes
Aux crochets de tes vers
Tes mains baladeuses
Sur le placenta de l’univers
Paroi longue une séparation
Tu t’y colles, tu t’y loves
Tu t’éprouves dans la matière
Tes doigts sont des tessons
Dans le ventre de Dieu
Tu tournes à 360°
Les mains collées sur le hublot
Une paroi d’yeux en éveil
L’infini des yeux à gratter
Jusqu’à saigner la pierre
Et te mettre en abyme.